On parle souvent des méfaits du surmenage. Mais l’ennui au travail peut aussi faire des dégâts ! WAOUP Shaker vous propose de redonner du sens à votre engagement.

Lundi 2 mai était examiné au conseil des Prud’hommes de Paris le premier cas d’épuisement professionnel par « placardisation ». L’histoire d’un employé qui poursuit son employeur pour l’avoir intentionnellement écarté de toute responsabilité avant de le licencier. Si l’ennui au travail – le bore-out – n’est pas reconnu comme une maladie professionnelle, à l’inverse de son opposé, le burn-out, ce syndrome professionnel fait pourtant des dégâts.

Imaginez-vous vous lever tous les matins pour aller travailler sans aucun objectif ? Sans motivation ? Sans espoir de reconnaissance ni stimulation de vos collègues ? En sachant que les minutes dureront des heures et les heures des journées ? Comment donner un sens à ses journées quand on a le sentiment que l’on n’attend rien de vous ? Angoisse, stress, déprime, maladies : la perte d’estime de soi peut engendrer des dégâts sur notre santé mentale et physique.

Christian Bourion, professeur à l’ICN business school Nancy Metz, rédacteur en chef de la Revue internationale de psychosociologie et auteur de « Le bore-out syndrome » (éditions Albin Michel), souvent cité à ce sujet, expliquait ce début d’année dans les colonnes d’Atlantico : « Alors que le burn-out est un phénomène assez rare, le bore-out toucherait un tiers des travailleurs selon nos estimations, avec une explosion du nombre de cas, de surcroit largement sous-estimés, car il s’agit d’une maladie honteuse : oser se plaindre pendant un diner entre amis ou en famille qu’on gagne 6 000 euros par mois mais qu’on n’a plus rien à faire n’est pas franchement évident, et risque d’être pris au mieux à la rigolade ou au pire de créer un gros malaise. Notre enquête repose sur le recensement de mots clés utilisés lorsque les sujets parlent de leur activité professionnelle. En 2011, on avait 17 millions de conversations qui évoquaient le fait de s’ennuyer à mourir au travail. En 2015, on recense  213 millions de mots clefs liés au fait d’être contraint de ne rien faire. L’augmentation par mots clés liés au bore-out la plus faible est de 126 %, et la plus forte de 967 %. »

Des chiffres qui font froid dans le dos… et laissent entendre que, par peur du chômage, on préfère souvent s’accrocher à un emploi insatisfaisant plutôt que prendre le risque de le quitter.

Si vous êtes concernés, WAOUP Shaker est peut-être le remède à votre problème ! Avant de tout lâcher, venez tester votre capacité entrepreneuriale, partager vos compétences pour faire avancer des projets collaboratifs, pour retrouver le goût de l’effort et de la satisfaction du travail accompli. Notre objectif est de créer des emplois et des sourires. Une goutte d’eau dans l’océan des personnes souffrant de bore-out ? Peut-être. Mais une goutte qui pourra se transformer en une belle vague si on s’y met tous !